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Environnement

Coût de l’inaction et rareté des ressources : Conséquences pour la croissance économique à long terme (CIRCLE)

 

La pollution de l’environnement, les émissions de gaz à effet de serre (GES) responsables du changement climatique et la raréfaction des ressources naturelles dont nous sommes dépendants, sont parmi les facteurs qui influencent le potentiel de croissance à long terme des économies. Il est clair que la poursuite de la dégradation de l’environnement et l’érosion du capital naturel peuvent compromettre le bien-être de l’humanité.

Le projet circle

Le projet CIRCLE de l’OCDE a pour objectif de déterminer dans quelle mesure les effets de la dégradation de la qualité de l’environnement, des changements climatiques et de la rareté des ressources sur la croissance économique, et de quelle façon les politiques peuvent modifier cette situation.

L'essentiel

publication

Cover - The Land-Water-Energy Nexus

 

Principales publications

  • The Land-Water-Energy Nexus (en anglais) – Ce rapport se focalise sur les interconnexions entre l’utilisation de la terre, l'eau et l'énergie. Il se concentre sur une analyse de modélisation dynamique et intégrée, pour étudier  comment la terre, l'eau et l'énergie interagissent dans les systèmes biophysiques et économiques. Le rapport fournit des projections jusqu'en 2060.

 

  • Les Conséquences économiques du changement climatique – Ce rapport présente une nouvelle évaluation quantitative détaillée des conséquences du changement climatique sur la croissance économique dans les décennies à venir. Le rapport explique dans quelles mesures le changement climatique affectera les différents moteurs de la croissance, tels que la productivité du travail ou l’accumulation de capital physique, dans les différents secteurs, à travers le monde. L’analyse sectorielle et régionale souligne que les impacts du changement climatique se feront ressentir dans tous les secteurs et toutes les régions. Toutefois, les effets les plus néfastes se manifesteront surtout dans les secteurs de la santé et de l’agriculture, avec des dommages particulièrement forts en Afrique et en Asie.

 

  • Les Conséquences économiques de la pollution de l’air extérieur – Ce rapport présente une projection des répercussions économiques de la pollution de l’air extérieur au cours des prochaines décennies. Le rapport évalue plus en détail les répercussions de la pollution de l’air extérieur sur la mortalité et la morbidité (maladies), mais aussi sur les modifications du rendement des cultures sous l’effet de fortes concentrations de particules (PM2.5) et d’ozone troposphérique. En l’absence de politiques  rigoureuses de lutte contre la pollution atmosphérique, les projections du rapport relèvent une augmentation des emissions globales et des concentrations de polluants atmosphériques, avec une augmentation sensible des impacts sur la santé et sur l’environnement. Les impacts de la pollution de l’air exterieur auront des coûts économiques elevés, qui sont détaillés au niveau regional et par secteurs d’activité économique dans le rapport. En résulte d’importantes pertes de  bien-être, au niveau global.

     

    Autres publications du projet CIRCLE

    • International trade consequences of climate change – Ce rapport fournit une analyse sur les effets du changement climatique sur le commerce international au cours des prochaines décennies et comment le commerce international peut aider à limiter les coûts du changement climatique. Le rapport analyse les impacts du changement climatique sur le commerce en considérant à la fois les effets directs sur les infrastructures et les voies de transport et les impacts économiques indirects.
    • Economic interactions between climate change and outdoor air pollution – Ce rapport présente la première analyse sur les conséquences économiques conjointes du changement climatique et de la pollution de l'air extérieur jusqu'a 2060.
    • Approaches and issues in valuing the cost of inaction of air pollution on human health– Ce rapport présente une revue des études existantes qui estiment les coûts de l’inaction, ainsi que les effets bénéfiques de l’action politique, relatifs à la pollution de l’air. Il se concentre principalement sur les impacts de la pollution atmosphérique sur la santé. Le document présente l’approche qui se base sur une « analyse de voies d’impact » et ses différentes étapes. Il s’agit notamment de quantifier les émissions, de calculer des concentrations de polluants, d’appliquer les résultats des études épidémiologiques pour calculer les effets sur la santé physique et des méthodes d’évaluation pour calculer les coûts économiques des impacts sur la santé. Le rapport passe également en revue les applications de l’analyse de voies d’impact dans les études économiques appliquées qui calculent les coûts macroéconomiques de la pollution de l’air. Il propose des stratégies possibles pour inclure une évaluation des impacts de la pollution de l’air sur la santé dans un modèle économique appliqué. Bien qu’idéalement cela nécessite des modifications importantes des cadres de modélisation et une plus grande disponibilité des résultats empiriques, certains impacts tels que les changements de dépenses de santé et de productivité du travail peuvent facilement être incorporés en se basant sur la littérature sur les coûts économiques des impacts sur la santé liés au changement climatique.
    • Implications of water scarcity for economic growth – Ce document de référence fournit une revue détaillée de la littérature sur l’eau, la rareté en eau, l’activité sectorielle et la croissance économique ; et identifie les possibilités et les goulots d’étranglement en incorporant l’utilisation de l’eau dans le cadre d’un modèle d’équilibre général calculable (EGC). Il couvre la consommation d’eau pour l’agriculture, avec une attention particulière pour l’irrigation ; l’utilisation de l’eau pour la production d’énergie ; la demande d’eau des ménages, de l’industrie et des services ; et la fourniture d’eau et son allocation. La demande mondiale d’eau douce devrait augmenter de manière substantielle dans les prochaines décennies, faisant de l’eau l’une des ressources les plus disputées de la planète. L’eau est liée à toutes les activités économiques et affecte la croissance par de multiples canaux. Le but de ce rapport est de donner les éléments de fond qui sont utiles à la mise en place d’une évaluation globale de l’impact de la rareté en eau sur la croissance économique dans un modèle d’EGC multi-périodes et multi-régions.
    • Critical Minerals Today and in 2030: An Analysis for OECD Countries – Ce rapport présente une analyse économique de la production et de l’utilisation des principaux minerais dans les pays de l’OCDE, aujourd’hui et en 2030. L’objet est d’analyser quelle incidence peuvent avoir les tendances dans le développement économique sur tel ou tel minerai à long terme. 51 minerais différents sont inclus dans notre analyse. Trois mesures d’analyse du risque d’approvisionnement en minerais sont utilisées: la substituabilité, les taux de recyclage et la concentration de la production dans les pays jugés instables politiquement. Tandis que  l’éventuelle rareté physique d’un minerai n’est pas considérée comme une source de risque pour l’approvisionnement à court terme, des perturbations potentielles sont plutôt à anticiper du côté du lien qui existe entre la concentration de la production et les risques géopolitiques, ainsi que des changements dans la vulnérabilité au risque d’approvisionnement dans le futur. L’analyse identifie 12 à 20 minerais ou groupes de minerais qui sont essentiels aux pays de l’OCDE aujourd’hui.  Le rapport indique en conclusion les améliorations souhaitables de la substituabilité des minerais et de leur taux de recyclage seraient nécessaires aujourd’hui et plus encore dans l’avenir pour diminuer les risques d’approvisionnement et de la vulnérabilité.
    • The Economic Feedbacks of Loss of Biodiversity and Ecosystems Services (en anglais) – On estime que le rythme d’extinction des espèces est aujourd’hui 100 à 1 000 fois supérieur à celui des époques géologiques. À l’échelle mondiale, la biodiversité terrestre devrait, selon les projections, reculer encore de 10 % d’ici 2050. Comme pour la biodiversité, la planète enregistre également d’importantes pertes au niveau des services dérivés des écosystèmes. Au cours du dernier siècle, par exemple, elle a perdu 50 % de ses zones humides, 40 % de ses forêts et 35 % de ses mangroves. Environ 60 % des services écosystémiques mondiaux se sont dégradés en 50 ans à peine. S’il existe un nombre imposant et croissant de travaux publiés sur les valeurs associées aux services fournis par les écosystèmes, l’analyse des relations de cause à effet dans l’autre direction, c’est-à-dire à l’évaluation des conséquences des changements intervenant dans les services écosystémiques sur le fonctionnement de l’économie, a beaucoup moins retenu l’attention. Le présent rapport s’inscrit dans un effort visant à identifier les pressions environnementales sur la base de différentes hypothèses relatives aux politiques structurelles et environnementales, ainsi que les dommages attendus d’ici 2050 selon différents scénarios économiques. Il s’agit notamment d’analyser comment ces pressions sont susceptibles de peser sur les trajectoires de croissance économique. Ce rapport contribue à cette analyse en s’intéressant aux conséquences des pertes de biodiversité et de services écosystémiques. Pour ce faire, il passe en revue les principaux constats présentés dans la littérature, les difficultés fondamentales posées par l’évaluation de la biodiversité et des services écosystémiques, ainsi que les grands problèmes liés à la détermination des liens entre, d’une part, la biodiversité et les services écosystémiques et, d’autre part, l’activité économique. Pour terminer, le rapport repère les principales possibilités et difficultés d’intégration de la biodiversité et des services écosystémiques dans un cadre d’équilibre général dynamique.
    • Integrated Assessment of Climate Change Impacts: Conceptual Frameworks, Modelling Approaches and Research Needs (en anglais) – Cette publication présente les méthodes qui permettent d’inclure les impacts économiques liés au changement climatique dans les modèles d’évaluation intégrée. La démarche proposée est basée sur des fonctions de production dont certains paramètres sont utilisés pour représenter la façon dont chaque type d’activité économique est susceptible d’être affectée par le changement climatique. Il y a une forte hétérogénéité entre, d’une part, la distribution spatiale et temporelle des modifications des variables climatiques, et d’autre part, les modifications des principaux paramètres physiques et biogéochimiques qui sont susceptibles d’en résulter au fil du temps et dans l’espace, ainsi que l’ampleur des dommages que ces effets pourraient causer à l’éventail des secteurs économiques. L’étude souligne l’incertitude inhérente à chacune de ces dimensions et les recherches qu’il faudra mener ultérieurement.
    • Consequences of Climate Change Damages for Economic Growth: A Dynamic Quantitative Assessment (en anglais)– Ce rapport est consacré aux répercussions des impacts du changement climatique sur la croissance économique. Des simulations réalisées avec le modèle d’équilibre général dynamique mondial ENV-Linkages de l’OECD servent à évaluer les conséquences d’un certain nombre d’impacts du changement climatique dans différentes régions de la planète aux niveaux macroéconomique et sectoriel. Elles sont complétées par une évaluation des implications à très long terme effectuée à l’aide du modèle AD RICE. Il ressort de ces analyses que les répercussions des impacts du changement climatique devraient s’accentuer au fil du temps et se traduire par une perte équivalente à 0.7 % à 2.5 % du PIB en 2060 dans la fourchette la plus probable de sensibilité du climat à l’équilibre. Ce manque à gagner mondial au niveau mondial masque des variations régionales et sectorielles beaucoup plus franches.

       

    • Liste complète des documents de travail sur l’environnement

     

    Pour plus d’informations

     

    Contacts

    • Shardul Agrawala, Chef, Division de l’intégration de l’environnement et de l’économie, Direction de l’environnement de l’OCDE
    • Rob Dellink, Economiste sénior, Division de l’intégration de l’environnement et de l’économie, Direction de l’environnement de l’OCDE
    • Courriel : ENVEEIAssistants@oecd.org
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Documents connexes