Depuis le milieu des années 90, les Membres partagent des informations sur leurs politiques, pratiques et expériences concernant les questions environnementales et, plus récemment, sociales, que pose l’octroi de crédits à l’exportation bénéficiant d’un soutien public. Ces discussions ont mené à une série d’accords et de recommandations de l’OCDE sur les mesures à prendre face aux incidences environnementales et sociales potentielles des projets qui font l’objet de demandes de crédits à l’exportation assortis d’un soutien public.
L’accord qui s’applique est la Recommandation du Conseil de l’OCDE sur des approches communes pour les crédits à l’exportation bénéficiant d’un soutien public et le devoir de diligence environnementale et sociale (les « Approches communes »), adoptée le 28 juin 2012 et révisée par le Conseil de l’OCDE le 6 avril 2016 puis le 20 mars 2024 (OECD/LEGAL/0393). La Recommandation définit des Approches communes pour l’identification, l’examen et la prise en compte des impacts et des risques environnementaux et sociaux potentiels associés aux demandes de crédits à l’exportation bénéficiant d’un soutien public, au titre de l’exercice du devoir de diligence environnementale et sociale, comme partie intégrante des systèmes de prise de décision et de gestion des risques des Membres. Même si une recommandation de l’OCDE n’est pas juridiquement contraignante, elle exprime une position ou une volonté commune de l’ensemble des Membres de l’OCDE et implique un engagement politique de la part de leurs gouvernements.
Membres de l'OCDE.
Le suivi de la Recommandation sur des Approches communes repose sur :
En outre, les Membres doivent publier des informations sur les modalités de mise en œuvre des Approches communes par leurs OCE, sur les projets de catégorie A examinés et sur les projets de catégorie A et de catégorie B soutenus chaque année.
Dans le cadre de l’exercice de leur devoir de diligence environnementale et sociale, les Membres doivent évaluer les projets au regard des normes internationales, par exemple :
Les membres du GCE sont convenus de rendre compte de leurs pratiques et politiques de mise en œuvre du devoir de diligence environnementale et sociale en répondant à une enquête. Ils mettent leurs réponses à jour lorsque des changements influant sur la mise en œuvre des Approches communes interviennent dans leurs systèmes de crédits à l’exportation.
Les parties prenantes sont invitées à formuler des observations sur les mesures prises par les Membres face aux impacts environnementaux et sociaux potentiels des projets ; ces observations sont incluses dans l’examen par le Secrétariat des réponses des Membres à l’enquête. Les examens s’inscrivent dans le suivi permanent de la mise en œuvre des Approches communes et sont également rendus public.
Les membres du GCE doivent fournir des informations sur les projets qui risquent d’avoir des effets environnementaux et sociaux négatifs importants (projets de catégorie A) ou moyens (projets de catégorie B). Ces rapports sont ensuite évalués par le Secrétariat et rendus publics sur ce site web.
Les débats du GCE sur l'impact environnemental et social que peuvent avoir les projets sont alimentés depuis de nombreuses années par les travaux techniques des experts des questions environnementales et sociales (les « Experts ») des OCE. Les Experts se rencontrent régulièrement pour débattre de la mise en œuvre des Approches communes, faire part de leur expérience de l’exercice du devoir de diligence dans le cadre des projets et s’entendre sur les propositions de modification des Approches communes à soumettre éventuellement au GCE pour accord. Comme les discussions des Experts s’appuient sur les projets, les détails de leurs réunions sont confidentiels ; cependant, ils élaborent à l’heure actuelle des notes d’orientation pour expliquer l’application de la version de 2016 des Approches communes. Par ailleurs, ils rencontrent régulièrement des experts de l’environnement d’autres institutions financières pour examiner des questions d’intérêt mutuel, comme l’application des normes internationales.
Les notes d'orientation ci-dessous ont été élaborées dans le cadre des travaux techniques entrepris par les praticiens concernant l'application de la Recommandation du Conseil sur des approches communes pour les crédits à l'exportation bénéficiant d'un soutien public et l le devoir de diligence environnementale et sociale.
La note d’orientation sur les bonnes pratiques des OCE concernant l’emploi de consultants répertorie les bonnes pratiques des OCE qui font appel à des services de conseil environnemental et social.
La note de bonnes pratiques pour les agents environnementaux et sociaux donne un aperçu des bonnes pratiques pour les banques, les OCE ou d’autres entités agissant en tant qu’agents environnementaux et sociaux pour le compte d’un groupe de prêteurs participant à une transaction. Le 28 mai 2021, l’association des Principes de l'Équateur (EPA) a apporté son soutien à la Note de bonnes pratiques pour les agents environnementaux et sociaux des Experts du GCE.
Ces notes d'orientation peuvent être utilisées par les banques, les OCE ou d'autres entités; cependant, l'objectif n'est pas de remplacer, à modifier ou à supplanter les politiques ou procédures que les OCE peuvent avoir mises en place, ou pourront envisager à l’avenir. Par conséquent, ces notes d'orientation ne doivent pas être considérées comme des normes ou des listes de mesures obligatoires, mais comme des outils que les banques, les OCE ou d'autres entités peuvent utiliser, selon leurs besoins et comme ils l’entendent. Il est important de noter également que d'autres solutions peuvent convenir en fonction des projets et des OCE.
Les organismes de crédits à l’exportation et les autres institutions financières se préoccupent de plus en plus des effets environnementaux et sociaux potentiels des projets qu’ils soutiennent, qu’il s’agisse de projets commerciaux ou d’aide au développement. Cette situation les a amenés, individuellement ou dans le cadre de regroupements d’institutions similaires, à élaborer des politiques et des normes adaptées pour faire face à ces effets.
Les ateliers fournissent aux spécialistes des questions environnementales et sociales des institutions financières l’occasion de se rencontrer, de procéder à des échanges sur leurs pratiques et d’examiner les questions environnementales et sociales afin d’améliorer les techniques à l’œuvre dans l’exercice du devoir de diligence et d’encourager une démarche cohérente face aux impacts environnementaux et sociaux. Ils sont ouverts aux spécialistes des questions environnementales et sociales de tous les types d’institutions financières (organismes de crédits à l’exportation, institutions financières signataires des Principes de l’Équateur, banques commerciales ou organismes d’aide au développement, par exemple).
Politiques et pratiques liées au climat et à la durabilité des membres du GCE
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