AFRIQUE DU SUD
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Rigueur budgétaire et inflation contenue ne riment pas avec la résolution des graves problèmes sociaux.
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La croissance a ralenti en 2003 mais devrait reprendre de la vigueur dans les deux ans à venir.
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Les progrès dans les dépenses sociales et contre le VIH/SIDA seront freinés par des résistances au sein du gouvernement et par l’inégalité des capacités d’action au niveau régional.
ALGÉRIE
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Réformes et évolution favorable des prix des hydrocarbures ont soutenu la croissance mais l’incidence à long terme sur la croissance et l’emploi reste à voir.
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Le secteur privé reste dynamique, surtout dans le secteur énergétique.
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L’entente relative sur le plan politique national semble être confirmée par la réélection du Président Bouteflika.
BOTSWANA
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Forte production de diamants et gestion économique prudente poussent la croissance.
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La politique de diversification hors diamants devrait jouer un rôle important dans les perspectives à moyen terme.
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Le Sida menace la croissance. La population diminuerait de 1.3 millions en 2015 comparé au scénario hors Sida.
BURKINA FASO
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L’impact de la crise ivoirienne sur les performances économiques a été plus faible que prévu.
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Vitalité du secteur primaire liée à bonne pluviométrie, mais surtout au dynamisme de la filière coton.
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Le développement du secteur aurifère: un début de diversification des exportations ?
CAMEROUN
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Léger affaiblissement de la croissance depuis 2002 car perte de compétitivité de l’économie.
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Le ralentissement des exportations crée un risque de déséquilibre extérieur.
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Désendettement important dans le cadre de PPTE grâce à une croissance soutenue et aux efforts de remboursement.
CÔTE D’IVOIRE
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Régression économique et sociale de long terme est à craindre dans les zones occupées après 4ème année de crise.
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Maintien des productions vivrières et des exportations de cacao et de coton.
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Des incertitudes politiques en attendant les élections présidentielles d’octobre 2005.
ÉGYPTE
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Des performances économiques soumises à l’instabilité politique de la région.
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Revenu record du Canal de Suez, surtout grâce à l’augmentation du trafic militaire.
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Le régime de change partiellement flexible a entraîné une forte dépréciation de la livre égyptienne.
ÉTHIOPIE
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La production du secteur primaire a été fortement affectée par une sécheresse exceptionnellement longue en 2002/03.
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Forte dépendance à l’aide externe (alimentaire et financière) pour les prochaines années.
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Régime démocratique maintenu, mais les tensions internes (rebelles) et externes (Érythrée), persistent.
GABON
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Cycle de croissance faible dû au déclin progressif de la production de pétrole, malgré la hausse inattendue de la production pétrolière en 2003.
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Diversification demeure nécessaire pour lutter contre la pauvreté mais difficulté de la filière bois pour des raisons d’organisation interne et externe.
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Effort important de désendettement dans le cadre des négociations avec le FMI: diminution de 22 points de la dette sur PNB entre 1998 et 2002.
GHANA
- La très bonne performance du secteur agricole a contribué à l’amélioration de la situation économique générale.
- Les réformes structurelles continuent pour augmenter la participation du secteur privé.
- Le West African Gas Pipeline Project permettra au pays d’accéder aux énormes réserves de gaz naturel nigériennes.
KENYA
- Performance économique largement au dessous du potentiel en raison de goulets d’étranglement structurels, de la lenteur des reformes, et de problèmes de gouvernance.
- Lancement de l’Economic Recovery Strategy en 2003 pour stimuler la croissance.
- Augmentation des flux financiers en provenance des donateurs et meilleures performances des exportations en 2004.
MALI
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Le climat politique apaisé après les élections présidentielles devrait aider le renforcement des politiques de développement.
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Vitalité du secteur primaire malgré les fortes incertitudes qui pèsent sur le secteur cotonnier.
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Une extrême fragilité des équilibres budgétaire et commercial.
MAROC
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La croissance reste dépendante des aléas climatiques qui affectent le secteur agricole mais les performances économiques s’améliorent en 2003.
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La balance commerciale connaît toujours un déficit élevé malgré les évolutions encourageantes des exportations, en raison de la faible compétitivité de l’économie.
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Liberté et droits de la personne renforcés par plusieurs mesures initiées par le Roi Mohammed VI y compris un nouveau code de la famille.
MAURICE
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Rebondissement de la croissance en 2003 grâce aux bonnes performances des secteurs du sucre et du tourisme.
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Augmentation du coût de la main d’œuvre et fin des accès préférentiels d’ici 2007 changent la donne du pays.
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Réformes structurelles urgentes sur fonds de montée du chômage.
MOZAMBIQUE
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Reprise basée sur investissements directs étrangers remarquables.
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Les investissements dans le secteur privé continueront d’être le principal moteur de l’économie dans un contexte de simplification des règles et de restructuration du système bancaire.
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Réduction de la pauvreté de 69 pour cent en 1997 à 54 pour cent en 2002/03.
NIGERIA
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L’économie reste très dépendante du secteur pétrolier mais absence d’une stratégie nationale cohérente dans ce domaine.
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Rebond de la croissance du au redressement du marché pétrolier en 2003.
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Réélection du président Obasanjo en 2003 sans violence.
OUGANDA
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Croissance du PIB diminue à cause de l’incapacité du pays à augmenter sa production agricole, malgré des politiques budgétaire et monétaire prudentes.
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La privatisation continue, mais reste très lente.
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Le climat politique reste stable, même si les agressions des groupes rebelles menacent encore la sécurité dans le pays.
SÉNÉGAL
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La croissance reste largement tributaire de l’agriculture.
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L’aide et les transferts des migrants restent très importants et entretiennent la consommation malgré chômage élevé et pauvreté.
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Faible impact de la crise ivoirienne sur l’économie : légère augmentation des activités portuaires ; accélération plus forte de certaines exportations (tabac, réexportation de produits pétroliers).
TANZANIE
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Économie très dépendante des dons mais les perspectives de croissance sont favorables.
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Changement dans la structure des exportations : augmentation des exportations non traditionnelles, comme les minéraux, les poissons et les produits manufacturiers.
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La remarquable stabilité politique rend possible l’avancée des réformes et la stabilité économique.
TUNISIE
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Diversification et stabilité de l’économie.
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Baisse significative du dynamisme des investissements privés au regard du durcissement des conditions de compétitivité interne et externe.
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Amélioration socio-économique grâce à l’augmentation constante du revenu national brut disponible par habitant et à la réduction de la pauvreté.
ZAMBIE
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Les bons résultats économiques anticipés à l’horizon 2005 tiennent davantage au hasard qu’à une bonne gestion : ils sont la conséquence de l’environnement extérieur et non d’une stratégie de développement à long terme.
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Les problèmes de pauvreté restent négligés par les pouvoirs publics.
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Diversification au-delà de la production de cuivre et élimination des obstacles au développement du secteur privé.
ZIMBABWE
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La grave crise politique et économique a accru l’isolement du pays.
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La production agricole s’est effondrée du fait du manque de devises pour importer des intrants, de l’anéantissement du système de crédit et des incertitudes sur la propriété foncière.
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Quitter le pays est la seule perspective pour 2.5 millions de Zimbabwéens, soit un quart de la population, depuis le début de la crise.
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Perspectives économiques en Afrique 2003/2004
Disponible en version imprimé et format électronique (pdf)
490 pages, OECD, Paris 2004
OECD Code 412004042P1
ISBN 92-64-01625-2
www.oecd.org/bookshop
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